[Song] It's war inside my head

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A two-hours writing song,whitout dictionnary
About me and others

Shakespeare, forgive me for the many mistakes that you'll see

Alone
writing these words in front of my desk

My blood
is the ink who creates my letters

Stories
are places where i can't see my lacks

Asking
why the world sometimes seems so unfair

I suffer but only the lines of the paper can understand me

It's war inside my head
Lonely boy on the battlefield
Smiling in front of my ennemies
I don't want to be helped

It's war inside my head
It's pain inside my head
There are regrets inside my head
But i'm not only a head
I try to be a person
But the rest that life has made
Don't interest anyone


I can't count how many times
I 've hoped that everything changes
I've searched where happiness could be find
But my only result was the shame

I try to have good people around me
But I only get a empty and whole hole
Nevertheless, I know my soul can be loved
But my weakness destroy them all

It's war inside my head
I fight fire with fire to be saved
But I know i can't go further
And I'm the only hurted

It's war inside my head
It's pain inside my head
There are regrets inside my head
But i'm not only a head
I try to be a person
But the rest that life has made
Don't interest anyone

Some people compare me as a cream
Many other tell I'm just a crime
I hate myself and I scream
But I don't really want to die

Friendship
is the essence of my existence

It's
the buildings of my town

But
my reason decide it's a fault

And
sends them two planes to offend

It's war inside my head
I create a fortress around me
And no weapon can explose it
But with just a word, it can be beat

It's war inside my head
It's pain inside my head
There are regrets inside my head
But i'm not only a head
I try to be a person
But the rest that my life has made
Don't interest anyone

I know my faults
(Can you forgive me?)
I know my sins
(Can you forgive me?)
I know your bad words on me
Despite the secret
Despite your smile
Despite your texts
Despite the fight

It's war inside my head
I cannot see my fate
The darkness covers me
I heard only you laughing
But we finally both know
If I'm so bad as you say
You're worst than me.

[PM] Film Ancien

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Il y'a un transfert bicolore dans mes yeux

Un espoir ravivé sous cette clarté

Des regrets cachés sous un manteau bien fermé

L'aventure se boucle sans se terminer

Le résumé d'une vie en petits clichés

Et je n'arrive pas à trouver le juste milieu


Ce soir, c'est la première!Et la foule se presse

Ticket à la main, elle foule le domaine

Et assise dans cette populaire messe

Elle juge, sous le regard vitré, la peine


Déjà surgissent les premières prières

Les craquements sinistres du maïs broyé

Appels à la luxure en pleine lumière

Un peu de débauche avant de se crucifier


Via le feu qui circule dans mes entrailles

Je projette à toutes ces pupilles affamées

Les images avec lesquelles j'ai fait mon repas

Les régurgite à une cadence infernale

Et je m'en lave les circuits de tes pitiés

Tu auras ta coupe même contre ton gré!


Dénudée et exposée sur une mince toile

Toute ton existence est passée au crible

Désormais sans odeur, vidée jusqu'à la moelle

Tu deviendras leur cible dans quelques heures


Il n'y a plus de confessions dans cette enclave

On est horrifié devant l'ampleur des maux

Jalousement gardés au sein de ta mémoire

Mais c'est extirpés dans le coin d'une chambre noire

Nimbés de la lueur sanguine des eaux

qu'on mettra en scène leur dernier hommage


Et puis soudain,un claquement, voilà le drame!

Un voile noir me couvre les yeux et trois lettres

Blanches jouent le rôle de tunnel d'espérance

Avec comme mélopée, les gens qui s'apprêtent

Les avis émis par ces messieurs et ces dames

Demandent ta tête moyennant finance


Projecteur et sujet , qui sera mortellement blâmé?

Tous les deux sous les feux de l'estrade

Ont été jugés par le petit peuple fade

Mais pour déterminer le coupable, il faut trancher.


Car ceci n'est qu'un film ancien

Relatant les actions d'un homme de bien

Mais déformés par la prise d'un autre chemin

Et le monde ferme les yeux devant son quotidien.

Dream Theater- Six Degrees Of Inner Turbulence; VI. Solitary Shell

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(Non, j'écoute pas que des trucs barbares.)


He seemed no different from the rest
Just a healthy normal boy
His mama always did her best
And he was daddy's pride and joy

He learned to walk and talk on time
But never cared much to be held
and steadily he would decline
Into his solitary shell

As a boy he was considered somewhat odd
Kept to himself most of the time
He would daydream in and out of his own world
but in every other way he was fine

He's a Monday morning lunatic
Disturbed from time to time
Lost within himself
In his solitary shell

A temporary catatonic
Madman on occasion
When will he break out
Of his solitary shell

He struggled to get through his day
He was helplessly behind
He poured himself onto the page
Writing for hours at a time

As a man he was a danger to himself
Fearful and sad most of the time
He was drifting in and out of sanity
But in every other way he was fine

He's a Monday morning lunatic
Disturbed from time to time
Lost within himself
In his solitary shell

A momentary maniac
With casual delusions
When will he be let out
Of his solitary shell

La rêverie de la boule de plasticine solitaire

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Step after step
We try controlling our fates
But when we finally start living, it’s too late”
(Dream Theater-Octavarium)

Je crois que Jean-Paul Sartre n’avait pas tort lorsqu’il énonçait « L’Enfer, c’est les Autres » comme l’un des piliers de son dogme littéraire. Bien sûr, ignorant totalement le contexte dans lequel l’assertion a été énoncée et encore plus ce qui la suit et précède. Qu’importe, je m’en sers néanmoins comme base de ce que je dénommerais être un one-shot reflexion , en l’occurrence un petit billet personnel maladroitement cousu avec l’étrange fil de mes pensées, sans volonté de cohérence ni manifestation d’autorité scientifique aucunes. Lecteur, te voilà averti.

Une rue. Des pas résonnant sur les dalles mal agencées de l’allée.Mes pas. Et la lumière du soleil qui décroît progressivement : il s’apprête à décéder tranquillement, enveloppé d’un linceul de crépuscule, sous l’égide du vent balayant des détritus valdinguant d’un bout à l’autre de la route, à la recherche d’un abri paisible où se caler pour passer une enième nuitée.La nature urbaine meurt mais je subsiste toujours. Ma marche se calque parfaitement sur le rythme effréné de la mélopée qui s’infiltre dans mes oreilles. Enfin cette « marche », il vaudrait mieux la décrire comme une saccade semi-robotique de mes jambes ayant une troublante ressemblante avec le déplacement d’un pachyderme en pleine jungle tropicale. Rien à voir donc avec une locomotion douce et souple. On est réaliste ou on ne l’est pas.

Dans les oreillettes de mon baladeur, la voix aigue du chanteur crie « Bang ! Bang ! Hammers in my head , in my hhheeeeaaddd ». Chez moi, il hurlerait plutôt “Bang!Bang! Complexs in my head, in my hheeeeaddd!!!...”.Un hymne en l’honneur d’inextricables problèmes qui clouent mon moral dans la morosité de manière permanente.
Comparées à d’autres personnes dans d’autres lieux, dans d’autres mondes, ces considérations ne passeront pour n’être que des caprices d’un foutriquet de bourgeois issu d’un milieu aisé. Je ne vais pas dire que je n’en ai cure ou que je les emmerde : ce n’est pas très poli et puis ce n’est pas vrai.Ensuite pour ceux qui trouvent que j’exagère (et parfois, il arrive que oui, je dramatise les choses de façon trop prononcée) ou que je devrais me taire au lieu de déblatérer mes inepties : à ces détracteurs, j’explique simplement que des messages de ce type ne tirent leur genèse que d’un trait d’encre qui à lui seul, symbolise autant de blessures, trait qui est toujours retranscrit dans son fond et dans sa forme originels, sans travail à-posteriori. Si je décide d’étaler mon sang sur ce support numérique, ce n’est nullement pour tenter d’attirer pitié et miséricorde sur ma cause mais bien pour trouver des voix qui pourront m’aider à trouver des issues lorsque je vois que toutes les portes sont fermées à double tour. Et si lire un peu de vérité tourmentée dérange, il reste toujours l’ultime solution de ne PAS lire, n’est-ce pas ?

Tap,tap,tap martèlent mes pieds chaussés dans la chaussée et Bang !Bang !Bang ! fait on dans mes tympans et comme en cadence, après un appel longtemps désiré, tombe la pluie. La petite musique change à nouveau de signification « Bang ! Bang ! It’s raining on my head ».Charmant.
C’est dans de telles atmosphères grises et pluvieuses, en louvoyant vers une destination qui se rapproche péniblement qu’on se met généralement à entamer une introspection un tantinet négative de soi-même. Déprimante certes mais tellement vraie. Et ce qui en ressort fait mal, beaucoup plus mal qu’une escouade de chevrotines nichées en plein cœur.
La fois dernière, j’avais traité le sujet « merde, pourquoi je suis seul ? ».Etant donc donné que j’ai déjà apporté des éléments de réponse dans la dernière chronique de cette catégorie, je ne me sens malheureusement ni le courage, ni l’envie de les réexpliquer ou de les résumer. Relisez si vous avez oublié. Il me semble inutile de raviver les peines liées à mes erreurs.
J’ai cru à un moment avoir de nouveaux éléments à ajouter à cette première prémisse : non pas dans le but de l’étayer davantage car le sujet est usé jusqu’à la corde mais bien dans un objectif d’inversion de tendance en prenant la tangente vers l’amitié.Aujourd’hui, même si des progrès notables ont été accomplis, je dois reconnaître que je n’ai pas eu l’impression d’avoir obtenu des résultats proportionnels aux moyens débloqués. La faute à qui ? Il n’y a lieu de jeter l’opprobre sur personne hormis sur votre serviteur : en effet, peut-être que je refuse de constater les avancées gigantesques qui ont été opérées ou bien peut-être qu’elles ne le sont pas parce que je n’ai pas assez donné du mien…Je n’en sais rien et je n’ai pas les moyens pour connaître la vérité.
A la première prémisse de solitude s’ajoute celle du désinterêt : certes, ce n’est pas nouveau mais elle est revenue en force ces derniers temps à travers divers évènements et c’est devenu tellement insupportable que je me vois contraint d’en parler ici, probablement dans l’inconscient espoir que quelqu’un pourra trouver une solution à mon dilemme. Là non plus, je ne sais pas pourquoi.

« Les regards glissent sur moi » disait Goldman à propos des choses : c’est à peu près la même conclusion que l’on peut tirer pour moi : Constatation d’un manque flagrant d’interêt pour les gens doublé de la sensation oppressante de n’être qu’un fantôme qui se meut partout où il va , à la fois invisible et présent, un spectre qu’on ne peut voir que par sommation.

Je me demande pourquoi et je ne trouve que des bribes de solution toutes aussi désagréables et réalistes les unes que les autres.L'une de ces pistes conduit à considérer mon investissement dans la vie sociale: il est vrai que si l'on pose un regard critique et retrospectif sur cette année écoulée, il apparaît que je n'ai pas -de mon plein gré- fait en sorte de me mettre assez en avant, en vitrine, pour susciter ce que je recherche. J'ai préféré me concentrer sur mes études ,devenant ainsi une sorte d'ermite romaniste avec toutes les caractéristiques que cela incombe: discretion,mutisme, faire un pas de côté pour mieux atteindre son but. Alors oui, peut-être aujourd'hui, j'ai peut-être la satisfaction d'avoir proprement accompli mon devoir. Mais devant les mines sceptiques qui s'interrogent devant mon peu d'enthousiasme à l'évocation de ce succès, je n'ai qu'à rétroquer que cette tactique périlleuse m'a fait perdre énormément de choses auxquelles je tenais et m'a fait loupé beaucoup trop d'autres. A force peut-être de trop vouloir, je me suis repris au piège du cataloguage: je pourrais être aussi unique que le plus atypique des étudiants que déjà l'opinion publique m'a confiné dans un moule sans chercher à voir plus loin, sans prospecter inside.C'est peut-être vicieux,écoeurant,injuste, ce que je m'apprête à dire mais tant pis;polémiquons une fois de plus: Je ne supporte pas de porter des lauriers qui s'apparentent à une sanglante victoire à la pyrrhus.Reposons le problème autrement: qu'est-ce que j'ai fait de « bien » cette année? Selon moi, pas grand chose mis à part le fait de dépanner quelques personnes dans le besoin et avoir encombré de ma présence d'autres.Pas besoin d''élever un monument pour ça.Même porter un pin's paraîtrait indécent.

Mais si il n'y avait que ça....

L'ennui, c'est que je me rends compte que jusqu'au plus profond de mon essence , je en suscite rien.Aucune activité ou de passion à partager avec d'autres parce que je n'en ai pas...Ou bien du goût de personne.J'ai bien sûr des embryons de passions qui ne demandent qu'à être fécondés, d'autant que j'ai la volonté de réussir, de devenir quelqu'un,je voudrais tellment en finir avec ces représentations tronquées de l'ego et des prétendues opinions que les gens ont sur moi; néanmoins ces « mensonges » éclatent à mes yeux comme des dogmes et il me semble difficile de me persuader que mes convictions sont des chimères....

En réalité, je n'existe ou je n'arbore un statut proche de l'existence qu'au sein du monde virtuel où je parviens à surnager pour ne pas couler dans les limbes de l'oubli et à subsister par de rares coups d'éclats littéraires.
Je déteste cette espèce de vie geekmeent larvaire.Je préfererais grandement voir les gens en chair et en os.Seulement, à peine cette idée m'effleure que je m'empresse de la chasser à grands coups de balais mentaux.Mon corps se cabre, la rougeur me monte aux joues et les sueurs de l'embêtement m'inondent: j'ai peur de faire de l'ombre, je m'aplatis, je me sens si faible face à ces Autres. La vie n'est qu'un immense pandémonium où je n'ai ma place que par condescendance, une petite bougie qui se manifeste de temps à autre avant de s'éteindre promptement face à ces grands âtres ronflants.Alors je me forge sur la toile une carapace de guerrier indestructible qui me fait entrevoir le songe de la sociabilité, chose qui ne peut exister dans le dehors.
Organiser? Prendre des iniatives? La peur de l'échec conjuguée à mon inhibition naturelle ferait tourner toute mayonnaise en un abominable gruau.
J'ai l'impression de me liquéfier en une de ces boules de plasticines qui égayèrent nos enfances lorsque s'avancent l'Enfer et ses disciples.Malléable à merci, je profite de ma polymorphie pour minimiser au maximum la place de ma présence.Je suis présent, j'écoute mais je ne suis pas.Par peur d'incommodation, je me tapis dans l'ombre en attendant une heure qui ne sonnera pas.Apparaître sous mon véritable masque m'importe et leur importe peu. Mon seul but est de faire en sorte de ne pas trop boulettiser. Parfois je m'accorde l'effort de tenter d'être appréciable sur plusieurs fronts mais cet étirement grossier de la matière qui me compose provoque une dislocation totale de mon égo, étant donné que je perds toute l'épaisseur de ma personne, épaisseur qui me confère le statut d'être.
Et pourtant, j'ai moi-même tenté une approche dans mon véritable costume. Avec quelques réussites, quelques feux follets et un paquet de désillusions. A vouloir faire le bien et pour moi et pour les autres, à vrai dire, je ne fais qu'empirer les situations communes. Soit.

Une clé dans la serrure.Home Sweet Home.La Nuit qui tombe en cascade alors que je termine ces dernières lignes.Point à ce texte et au grand livre de ma vie.Faisons face maintenant au feu nourri des critiques. Messieurs les bloggueurs,tirez les premiers!

Je suis peut-être « fou » mais un fou gentil et honnête.
C'est peut-être la seule chose dont je puis me targuer.

[PM] Labyrinthe

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Là où je vagabonde, ce labyrinthe

Naviguant entre la pierre, Dédale en ces murs

Emprisonné dans mes pièges contre-nature

Et la perspective de liberté m'éreinte


Il n'y a que les nuages pour me tenir compagnie

Et le reflet tricolore de ces soleils électriques

Qui changent sans cesse de nuance, à l'infini

Ils surplombent su haut d'un poteau anémique


Il n'y a qu'une foule de spectres comme confrérie

Vivant parmi les morts, ils auraient dû m'achever

Pourtant les caresses de leurs regards vides

Me ramènent à ma condition de vie


Il n'ya que des fantômes comme fratrie

Et je suffoque d'être ainsi différencié

Assassiné par d'ectoplasmiques poignards

De désinterêt,et agenouillé, hagard

Noyé sous ces effleurements d'yeux révulsés

Même mort parmi les morts, je suis encore impie


Là où j'erre, tentacules vernaculaires

Perdu dans ces rues, Dédale mais fier

Brûlé par ce kaleidoscope électrifié

Je veux me libérer mais je ne peux voler.

 
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