That Was Just My Life

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C'est fou comme quatre mois, ça peut paraître beaucoup et peu à la fois. Pour ma part, ce fut un laps de temps extrêmement court, au final . Il y a d'abord eu la période blocus-dodo-blocus avec tout le stress, les tensions, les échauffements que cela provoque. Il y a eu les bouffées d'air de Noël et du Nouvel An , bien vite ravalées pour ne pas trop refroidir la matière grise en ébullition. Puis les épreuves , qu'on espère voir arriver vite mais qu'on voudrait chasser manu militari dès leur venue. Puis l'attente des résultats qui devient angoissante,obsessionnelle puis simplement banale surtout quand l'organisme chargé de les délivrer se prend l'envie de se mettre dans la peau de Julien Gracq (ou Dino Buzzati, c'est selon les sensibilités).

Puis une semaine de vacances allouée avec rechignement par l'Université. Qui passe vite. Trop vite. Et le moteur qui a eu à peine le le temps de refroidir qu'il faut déjà songer à le rallumer.

Sous la pluie des échéances.

On a tous un peu de pluie qui tombe tous les jours dans notre vie. Toutes des petites gouttes qui symbolisent toutes les emmerdes qu'on peut avoir au quotidien ou tous les petits tracas qui peuvent survenir au moment où on les attend les moins et qui , somme toute, injecte perpétuellement un peu de suspense dans notre existence, en plus de celui qu'on peut créer soi-même.

Parfois , on a les bourrasques qui viennent s'ajouter au crachin. Parfois même les pleurs du ciel parviennent à s'intensifier pour former un drap opaque qui nous prive de la vision du monde; on vit dans son univers et on oublie un instant le reste. Ballotés par les vents , à deux, à construire le grand puzzle de la vie.

Et le Zéphyr souffle pendant que les éclairs nous illuminent. Et le puzzle tombe et se brise sous le souffle des paroles, les pièces s'éparpillent partout dans l'espace.Lutte.Regards.Pensées. Affrontement. Et finalement l'un plie pour rassembler les morceaux dispersés et l'autre se prépare à tout recommencer. Et il y eut une deuxième chute, puis une troisième, puis une quatrième , puis de plus en plus, à intervalles rapprochés, toujours violentes, toujours plus éclatées. Et on se plie toujours pour entamer à nouveau un cycle d'élaboration. Mais l'autre ne prépare plus rien et s'obstine à dresser un portrait de Dorian qui vous est destiné. Mais qui en fin de compte, lui ressemble étrangement, voire même davantage qu'à son modèle.

Et puis un jour, tout casse et part en vrille, le puzzle se brise définitivement. Les luttes s'intensifient en champs de bataille colorés, les avions de nos pensées sont touchés et détruits par des batteries d'iris. Le voile se déchire , les gouttes s'enfuient, le soleil les illumine et ils s'en vont.
Avec leurs convictions.Avec leurs raisons.

Mais toute construction commune s'effondre communément.

Dans un contexte de débâcle générale, je me dis parfois qu'on court vraiment par des sentiers difficiles pour atteindre ce sentiment qui est à la portée de tous.Le bonheur tient parfois à peu de choses. En ce moment , je suis devant mon PC, entrain de vous écrire un résumé des dernières actualités de ma vie dont personne n'a cure, mais peu importe! J'écris. Peut-être des choses inutiles. Mais j'écris. Et je ne vous demande pas de me lire si vous trouvez ça fade ou puéril. J'écris putain. J'ai le sourire aux lèvres et je me sens BIEN.

Comme à chaque fois que je n'ai pas le temps , j'ai le cerveau qui fourmille d'idées d'écriture. De sujets à exploiter. Et tant pis si pour certains ce serait vain de le faire car garant d'aucune postérité. Quelquefois il est bon de se vêtir des oripeaux de l'égo et de contempler le monde dans l'unique but de trouver un peu de plénitude personnelle. Pourtant , le fait de posséder du temps n'implique pas forcément qu'il sera fructueux dans l'activité de bleuissement. Souvent, avant de m'endormir, j'ai des tournures de phrases qui me viennent à l'esprit et que je trouve intéressantes à soumettre à un travail ultérieur si je prends la peine de les noter sur un bout de papier. Ce qui est très rare, l'heure de la nuit étant souvent fort avancée quand bourgeonnent les fruits de cette réflexion inopinée. Et sur ce coup-là, je ne fais aucunement confiance à ma mémoire qui est complètement off pendant la nuit. (Ceci explique pourquoi je n'ai jamais été fan des nuits blanches , même par nécéssité ^^)

Même si cela risque de m'arriver dans les prochains jours qui viennent

That was just my life.
 
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