L’escalier




Parce qu’il a fallu un jour renoncer à aller vers l’avant
Parce qu’il a fallu considérer les lignes droites comme ennuyantes
Je ne suis pas celui qui a décidé de te relever la tête
Qui a fait bleuir tes yeux en te faisant admirer le ciel
Si je parais inacessible, je reste tout de même mortel

On a dû te dire que le moment était venu pour mûrir
Emprunter l’escalier  et ses marches pour grandir
Je sais que le long de la rampe sont gravés tes rêves
Des désirs pour lesquels tu trébucheras quelquefois par déveine
Ma main est un appui faible mais reste néanmoins tienne.

Des obstacles peuvent se dresser ou le désespoir te corrompre
Ton courage s’étioler au rythme des secondes
Je ferai tout pour te faire franchir ces marches
Mais si je dégringole ou que les nuages de tes doutes s’amoncellent
N’oublie pas de regarder vers ce sommet que le bonheur ensoleille

Petit à petit, il faudra progresser, nos muscles fatigués
Monter pour nous débarasser de ce marasme qui nous freine
Et quand bien  même la chute nous guette, notre entraide
Et nos sourires complices pallieront à toutes nos détresses
Pour finalement arriver à l’étage de nos projets
Où nos traces disparaîtront dans la lumière de l’intimité.

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