Là où je vagabonde, ce labyrinthe
Naviguant entre la pierre, Dédale en ces murs
Emprisonné dans mes pièges contre-nature
Et la perspective de liberté m'éreinte
Il n'y a que les nuages pour me tenir compagnie
Et le reflet tricolore de ces soleils électriques
Qui changent sans cesse de nuance, à l'infini
Ils surplombent su haut d'un poteau anémique
Il n'y a qu'une foule de spectres comme confrérie
Vivant parmi les morts, ils auraient dû m'achever
Pourtant les caresses de leurs regards vides
Me ramènent à ma condition de vie
Il n'ya que des fantômes comme fratrie
Et je suffoque d'être ainsi différencié
Assassiné par d'ectoplasmiques poignards
De désinterêt,et agenouillé, hagard
Noyé sous ces effleurements d'yeux révulsés
Même mort parmi les morts, je suis encore impie
Là où j'erre, tentacules vernaculaires
Perdu dans ces rues, Dédale mais fier
Brûlé par ce kaleidoscope électrifié
Je veux me libérer mais je ne peux voler.
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