La vie n’est qu’une épée de Damoclès
Qui, forgée, par des colosses, arrachée du fer
Tournoie depuis moults clepsydres de Periclès
Au dessus de moi sans que je puisse rien y faire.
Funeste destin et terrible, lourde pression !
Que ce fil métallique que personne n’envie
Qui tranchera le mien, régissant mes passions
Il n’est que coton, ce fragile fil de vie
Souvent, j’ai voulu moi-même le sectionner
Le couper, l’amputer avec l’ongle ou la lime
Voir le Styx, déjà jugé et lavé de tout crime
Y plonger pour oublier et recommencer
Mais et l’Amour et l’Amitié faut-il croire
M’ont fait miroiter de beaux espoirs illusoires
Fallacieux pour certains, réalisés pour d’autres
Honnis escrocs ! J’ai cessé d’être votre apôtre
Il suffit de retarder ce départ qui m’est cher
Ainsi je plonge dans ce refuge, l’Enfer !
Dont je me délecte de l’univers de flammes
Et retire de mon sein ces éclats de lame
Témoins du malheur que je narre dans mes vers
Je vous vois pleurer d’incandescentes larmes
La maudire de m’avoir brisé encore vert
Pourtant ne vous plaignez pas, ce monde a ses charmes
Je suis heureux, initié à l’obscure lumière
De vivre pour toujours ad mortem eternam
Il y a 10 mois
1 commentaires:
ad nullam eternam...
Enregistrer un commentaire