Il y a 10 mois
Le cordon est cassé, et voilà c'est fini!
Toi qui t'en va, moi qui suis pétrifié
A deux, à l'abri de la toile déployée
Fuyant le martèlement des gouttes de pluie
Pourtant,je ne fuis pas cette eau venue du ciel
Qui petit à petit se mixe à la mienne
Et ruisselle le long du velours de ma veste
En un petit ru remplit de ma tristesse
Deux contre un.Dis-moi: que pouvais-je espérer?
Toi confiante avec elle,heureuse de briser
Moi,ébranlé par ce puissant cran sans arrêt
Un soufflet dont je ne me relèverai jamais
Ce que mes lèvres n'ont pas pu prononcer
Mon âme mutilée se met à le hurler
Et chaque goutte apporte ce message
Aux toîts,vitres,portes,survivants d'un autre âge.
Une feinte mortelle en plein de mon coeur
Une couche de baume sur le tien en un quart d'heure
Une botte secrète que je n'ai pas parée
Le fruit d'une vengeance longtemps méditée
Figé sur cette place,je suis devenu roc
Pierre tombale commémorant notre amour
Vas-y,frappe,je tiendrais cette fois-ci le choc!
Et la pluie tombante ne me sera d'aucun secours!
Deux poisons filant sous un obscur parapluie
Sur un chemin de pierre,sortie de ma vie
Et les couleurs vives de tout ce qui m' entoure
Me paraissent se désagréger tour à tour
Déni de clarté à l'ombre du pessimisme
Contre mon gré, j'ai changé de prisme ,de chisme
J'ai dit adieu à ton souvenir,damnée!
Et mon regard n'est plus qu'un torrent d'eau glacée...
Si de corps, je semble encore jeune,solide,
violent,visible sous ce rideau de pluie
Mon esprit a quitté sa demeure croulante
En petites gouttes battantes et larmoyantes
Encore une journée dans le noir à perdre tout espoir.A sombrer.A sombrer dans ses profondeurs abyssales. A embrasser l'ourlet de sa belle robe rougeâtre avec passion et délectation. A humer opiniatrement son doux parfum aux fragances fruitées.Puis la prendre en main et la caresser du regard,la faire tournoyer dans un moment de plénitude et, tendrement,lentement, avec d'infinies précautions,prendre appui sur ses lèvres et s'abreuver du nectar de son amour.
Ensuite à peine rassasié, recommencer encore et encore jusqu'à qu'elle ait son content et que je sois content.
Je me prénomme Jean-Pierre, appellation d'origine contrôlée,descendant d'une famille de Bourbons habitant Bordeaux...Quand ce n'est pas lui qui m'habite.
Mon Dieu, écartez cette coupe de moi avant que je ne défaille!
Seuls les rais filtrés par mon store vénitien me rappellent qu'il existe quelque chose dehors qui m'a banni et rejeté.Quelques rayons propagent leur lumière sur les effluves de porto et chivas qui s'interpénètrent dans mon appartement tapissé de bouteilles aux multiples courbes séduisantes, une pléthore de facettes aux tenations infinies.Je n'ai plus de goût.Je n'ai plus de vie.J'ai sacrifié ma boutique pour quelques comas éthyliques.Je veux tenter de m'en sortir mais lorsque je suis déterminé, le bois des casiers s'effondre et anéantit ma volonté.
Non.
Non, je ne veux pas être un de ces disciples estampillé d'une double lettrine d'élite alphabétique.Je crache sur cette Bible et ces 12 commandements qui permetterait de m'en sortir, ce n'est qu'un écran de fumée aux relents doucereux de Gueuze;Je ne veux pas rejoindre et partager la vie d'une communauté qui veut se sevrer à coup de bouteiilles de Vodka cachées dans les sous-bois!L'amitié sera ma chance folle contre l'alcool car j'aurais dès lors d'autres compagnons que ce démon de miroir qui se repait de l'image de ma déchéance!
Amitié,amis,mots si aimés,mots si jolis!Souffrez de vous matérialiser en êtres réels plutôt qu'en rondes bouteilles! Armez-vous de pics,piolets,de revolvers et sortez-moi de ma geôle! Ma prison n'est pas en verre mais c'est le verre!
Brisons en milles éclats fûts,tonneaux, chopes de bois et bières de poids! Puis inondons ma vie d'une flamboyante éclaircie!
Mais le bois des casiers craque à nouveau.
Mon existence retrouve la couleur des charbons ancestraux.
Finalement Saint-Père,je ne refuserai pas votre coupe à moins que l'Enfer ait mieux à me proposer qu'un petit verre.
Au commencement ...
Comme chacun le sait, hier c’était la Fête de la Musique à Bruxelles (et aussi dans tout le pays) et sa floraison de concert aux quatre coins de la capitale.
Pour ma première « participation » à un évènement de ce genre, je peux sans conteste affirmer que je n’ai pas été déçu loin de là !
Pour moi, l’évènement commençait à 17h30 avec Away(http://awaymusic.be/), un groupe originaire de ma commune que j’ai connu durant mes années secondaires, la plupart de ses membres étant dans la même école que moi. Et qui plus est, le podium se trouvait à 100 mètres de chez moi
Cinquième fois que je les vois sur scène et pourtant aucune lassitude, toujours ce même plaisir à écouter leurs compositions énergiques et engagées, toujours cette même admiration à les voir se démener sur scène, à tenter de transmettre leur feu sacré à l’assistance – grosse surprise-famélique (une cinquantaine de personne tout au plus O_O).Un concert plein et endiablé, mené tambour battant pendant à peine plus d’une demi-heure. Petite déception pour le set, beaucoup trop court à mon goût, (mais probablement justifié par des circonstances techniques et horaires) et le fait de n’avoir entendu aucune piste de leur premier album (50’ 33 ‘’) retentir dans les enceintes, contrebalancée cependant par une grosse envie de voir apparaître sur une deuxième galette, leurs nouvelles chansons, qui ont - n’ayons pas peur des mots – l’air tout simplement monstrueuses.
Pour ma première « participation » à un évènement de ce genre, je peux sans conteste affirmer que je n’ai pas été déçu loin de là !
Pour moi, l’évènement commençait à 17h30 avec Away(http://awaymusic.be/), un groupe originaire de ma commune que j’ai connu durant mes années secondaires, la plupart de ses membres étant dans la même école que moi. Et qui plus est, le podium se trouvait à 100 mètres de chez moi
Cinquième fois que je les vois sur scène et pourtant aucune lassitude, toujours ce même plaisir à écouter leurs compositions énergiques et engagées, toujours cette même admiration à les voir se démener sur scène, à tenter de transmettre leur feu sacré à l’assistance – grosse surprise-famélique (une cinquantaine de personne tout au plus O_O).Un concert plein et endiablé, mené tambour battant pendant à peine plus d’une demi-heure. Petite déception pour le set, beaucoup trop court à mon goût, (mais probablement justifié par des circonstances techniques et horaires) et le fait de n’avoir entendu aucune piste de leur premier album (50’ 33 ‘’) retentir dans les enceintes, contrebalancée cependant par une grosse envie de voir apparaître sur une deuxième galette, leurs nouvelles chansons, qui ont - n’ayons pas peur des mots – l’air tout simplement monstrueuses.
Hollywood sur la place des Palais
Rapide passage chez moi pour prendre mon APN que –honte à moi !- je n’avais pas pensé à emmener puis direction la Place du Palais à la suggestion de mon frère pour aller écouter The Hollywood Pornstar. Je ne connaissais le groupe que de nom depuis leur récente percée dans le monde musical belge en 2005 (merci le speaker).Après avoir traversé le Parc de Bruxelles, noir de monde, et être arrivé à la Place des Palais, toute aussi bondée, en ayant entre-temps salué quelques romanistes présents au passage, je m’approche le plus près et le plus viablement possible de la scène (beaucoup plus grande qu’à Anderlecht soit dit en passant) et écoute.
Une musique péchue et suralimentée d’énergie grésille sur toute la place et fait jumper les premiers rangs de fans hystériques tandis que d’autres se contentent de réactions allant du simple hochement de tête de satisfaction à un headbanging digne des concerts de Metallica des années ’90.Pour ma part, j’ai trouvé que la musique était chouette quoique un peu lassante à la longue mais le groupe a au moins eu le mérite de me donner l’envie de me pencher sur leur cas, un de ces quatre.
Il est alors 20h30. Après une sortie laborieuse pendant laquelle on a dû lutter pour ne pas finir étouffé ou écrabouillé par une foule avide d’air et d’espaces verts, direction le métro et retour à Anderlecht pour ce qui s’annonçait être le clou de la soirée : Machiavel.
Le Prince,c’est Machiavel !
Mario Guccio (chant) et Roland De Greef (basse)
Machiavel fait partie de ces groupes populaires qui inévitablement forcent le respect et qui sont un gage de qualité et de foule. Fleuron du rock belge des années 70-80, les membres du groupe se produisaient pour la première fois dans la commune d’où sont originaires deux d’entre- eux (merci la speakerine). Ce qui étonne au premier abord lors qu’on les voit arriver sur scène, c’est leur amitié. Bien qu’ils aient une bonne soixantaine d’années au compteur chacun, bien qu’ils aient connu un succès international au début des ’80, succès qui a mit en péril ou détruit énormément de groupes-phares (pensons notamment à l’exemple le plus probant de ces dix dernières années, Nirvana.), et bien on a l’impression de voir le groupe et son esprit, tels qu’ils étaient à l’aube de leur jeunesse, l’âge et l’expérience en plus.
Thierry Plas (guitares)
Soyons franc : Machiavel se résumait dans ma tête à Fly, à Chronic Love et à quelques bribes de chansons écoutées dans la voiture de mes parents pendant ma prime enfance avant de débuter le concert. Pourtant malgré ce trou culturel béant, malgré un ânonnement approximatif dans la langue de Shakespeare des refrains que le public reprenait hystériquement en cœur, qu’est-ce que je me suis amusé !
Hervé Borbé (piano/synthé)
Ce qui m’a surpris dans ce groupe, c’est leur fraicheur et leur vivacité : La basse et le synthé sonnent justes et discrètement. La guitare se fait tantôt hurlante, tantôt douce, mélodique avant de s’envoler dans un hurlement strident suivi d’une avalanche de notes, marque d’apparition des solis, le chant est totalement juste, même dans les aigus, pas un seul tremblement de voix. La frappe de Marc Ysaye sur ses fûts est monstrueuse, lourde, précise, implacable mais tellement harmonieuse.Profitons de cette évocation pour revenir sur ce bon vieux Marc.
Celui-là était le seul que je connaissais bien notamment grâce à ses fabuleuses chroniques d’albums qu’il dispense sur Classic 21 et ses billets dans Ciné-Télé-Revue. Y’a-t-il eu une espèce de nostalgie du métier ? Le batteur profite d’un interlude pour nous raconter une de ses fameuses petites anecdotes : et on apprend donc que le groupe s’appelait à l’origine Moby Dick (ils ont bien fait de changer, je trouve^^) que les quatre membres n’habitaient pas loin l’un de l’autre et qu’ils ont donné un de leur tout premier concert, ici ,à Anderlecht, au Parc Peterbos.
Marc Ysaye (Batterie,Vocals)
La setlist se clôture sur une chanson que chante Marc Ysaye, seul, avec le piano en accompagnement. Petit étonnement dans la foule, probablement surprise d’être gratifiée des notes d’une mélodie jouée seulement deux fois en live par le groupe et qui n’avaient plus été entonnée par le batteur depuis près de 30 ans ! Après un petit medley de leurs plus grands succès et un rappel,le concert se conclue. Marc lance ses baguettes à la foule (trop loin pour espérer en attraper une), les autres membres distribuent leur setlist (j’ai eu celle du pianiste, acquise de haute lutte) puis s’en vont.
Enivré de ce concert, avec comme seul regret que mon APN se soit vidé de sa batterie trop rapidement (ce qui fait que je n’ai pas pu prendre autant de photos et vidéos que je voulais) mais des étoiles plein les yeux, je rentre chez moi.
La foule se disperse, le silence tombe.
Il fait nuit sur Anderlecht.
(La Fameuse Setlist)
Machiavel’s Setlist :
1. Washing Their Hands
2. Chronic Love
3. Time is like a river
4. The Rumor
5. Rope Dancer
6. Fly
7. She’s a snake
8. I need it
9. Wild as the Wind
10. Hearing the Rain
11. Piano Solo
12. Still Alive (by Marc Ysaye )
13. Medley
Rappel: Solo Drums
After River Of Shame.
1. Washing Their Hands
2. Chronic Love
3. Time is like a river
4. The Rumor
5. Rope Dancer
6. Fly
7. She’s a snake
8. I need it
9. Wild as the Wind
10. Hearing the Rain
11. Piano Solo
12. Still Alive (by Marc Ysaye )
13. Medley
Rappel: Solo Drums
After River Of Shame.
C’est quand on s’y attend le moins
Que le bonheur généralement vient
Mais parfois l’attente est si chère
Qu’il se met à hanter vos rêves.
Que le bonheur généralement vient
Mais parfois l’attente est si chère
Qu’il se met à hanter vos rêves.
Il reste sur tes lèvres ce petit goût de sel
Qui me rappelle mes errances dépassés
Il y a dans tes cheveux, ce parfum de miel
Qui me fait oublier l’Antérieur détesté
Ce n’est pas Morphée qui surveille mon sommeil
Mais bien toi, qui me retrouve lors de la veille
Blottis cote à cote, vermeil contre vermeil
Dans ma tête, sous le ciel toujours pareil
J’aime plonger mon âme dans ton regard d’ambre
Voir les tourbillons d’été de cette mer tendre
Sur chaque vague, librement y naviguer
Mais s’y mirer, c’est finalement chavirer
Et comme je ne sais pas nager, je descends
En tes eaux absconces, plongeur très courageux
Mon corps s’emplit de fluide, ce n’est pas la mort !
Mais c’est le bonheur d’être ensemble qui vous prend !
Plénitude sacrée qui fait des envieux !
Une sensation recherchée encore et encore !
Ô Elégie, gardienne de mes rêveries
Un jour, je te trouverai incarnée dans la vie
J’espère pouvoir te montrer mes avantages
Ils ne sont pas nombreux mais souvent à la page
J’essaierai d’être sain, de ne pas faire peur
Et de ne pas tomber dans les écueils d’erreurs.
Réécriture osée du précédent poème
Avec un petit jeu sur les instances narratrices
Encore. Voilà encore ce soleil qui se dresse
Dans un pompage interrompu, sommet de gloire
Il dardera de rayons notre promenade
Narguant, s’écroulant à l’ultime heure de la messe
Il faudra de la bravoure pour tout avouer
Ce Confiteor, confiture de désastres
Assaisonné de puants relents pessimistes
Et il faudra tout avouer et puis pleurer
Débouchons dans cette verdoyante clairière
Allons à la rencontre de ces Muses altières
Combien ! Allez réfléchis combien de fois
A travers cette Nature,le cœur léger
Tu t’es mis à divaguer avec tes pensées
Pour nager dans les eaux noires du profond moi
Les voilà, ces filles des Dieux, qu’elles sont belles !
Elles t’offrent encore leurs plus séduisants apprêts
Elles t’attendent –vite !- que tu t’enfouisses en elles
Pour que tu suces avec volupté, sans arrêt
Le suc de leur mémoire, ta source de créer
Mais pour y accéder, il faut laisser trace
De ton passage, une marque fort vivace
Habitude !ce sera un peu de laitance
Echange d’essences, semence contre substance
Pour continuer à trôner sur la tour des
Poètes avec vers, atours et peu de respect
Pourtant aujourd’hui cela va vraiment changer *
Oh ! Te voilà, tu nous avais tellement manqué
Aujourd’hui, je vous consumerai une à une
Mais moi seul, renaîtrai de vos pires souffrances
Viens près de nous ! Nous sommes désormais avides
Que tu nous lises les dernières de tes stances
Et le Vert solitaire au Rouge repentant
Tournera ! Quel beau vers celui-là, vraiment !
Un bouquet de flèches fiché en plein cœur
Réfugie toi, nous allons t’inspirer, n’aie peur !
Quoi ? Pourquoi lances-tu vers nous ce regard haineux ?
Nous sommes divines, du succès les génitrices
Nous sommes la matrice de tes idées créatrices
Responsables de ta gloire et puis pas qu’un peu !
Je vous méprise, vous qui vous croyez divines
Avec vos gambettes, sourires, tailles fines
Vous qui jetez les hommes dans le désespoir
Et qui faites mirer l’espoir les vieux soirs !
Hugo ! Qui a banni les douze pieds carrés
Prête-moi ces armes antiques pour terrasser
Qui a mis un bonnet rouge au vieux Dictionnaire
Laisse-moi lever un vent révolutionnaire
Pour ôter les masques de ces viles harpies
La porcelaine se brise ! Voyez les faciès
De Gorgones, l’eau casser ces beautés de glaise
Ce ne sont pas des adjuvants à l’écriture
Mais des drogues qui abolissent tout futur
Quant à la gloire éphémère qu’elles vous proposent
Elle est destructrice et au final, bien peu de choses.
Je me souviens du jour de notre genèse
Je voulais être le plus grand,le plus fier
Penser plus intelligemment que ce fameux Blaise
Refaire le siècle sous l’éclat de mes lumières
Mais qu’importe la volonté sans les moyens !
Je travaillais beaucoup pour arriver à rien
Alors vinrent les Muses et leur fausse victoire
Troquée contre mon immatériel avoir
Je troquai et me tronquai face à ces trésors
Me frottai à elles en quête d’obéissance
Je perdis encore plus d’être que d’avoir
Mais me sentis empli d’une grande puissance
Alors je sacrifiai ma pauvre vie entière
Sur l’autel du travail et de la réussite
Je voulais tout posséder, le plus vite
Mon âme devint aussi dure que de la pierre
Je me mis à rabaisser mes capacités
Alors que mes productions étaient excellentes
Cela fit que les gens commencèrent à s’énerver
Et à me haïr au lieu de me comprendre
Je compris un peu tard que mon attitude
Avait un fort lien avec cette solitude
Je décidai de raser la table, tuer
Le passé pour mieux voir l’avenir arriver
Et j’y parvins. Et je brisai mes lourdes chaines
Je rompis notre pacte et découvris l’amitié
Pour mieux encore retourner à vous, la peine
Ayant annihilé le fragile bonheur crée
On ne se libère jamais de son naturel
On a beau le refouler, il revient au galop
Fait subir l’enfer à tous surtout à elle
Et provoque la coupure dans les sanglots
Quelle gifle ! Quel choc ! Quelle désillusion !
Car il fallut piger que le travail ne paie pas toujours
Pour comprendre l’existence des autres choses
Et que la solitude détruit plus qu’à raison
Sauf que je ne le compris pas, sinon
Pourquoi flirter encore avec vos venaisons ?
Vous, cruelles et tyranniques divinités
Phagocytant les infortunés aveuglés !
Diderot m’envoya une lettre et je vis :
Que si la source de mes aberrantes erreurs
Était dûe à mon incommensurable égoïsme
Couplé envers l’Autre d’une grande terreur
A une volonté de subsister sans oser
A tenter de vouloir à tous prix être aimé
Pourtant sans avoir l’impression d’y parvenir
Se sentir, rond, noir, lourd et ne pas le dire
A une envie pressante de vite en finir
Parce qu’on en croit compter pour personne
Puis se rappeler que cela n’est même pas vrai
Mais se demander si tout est vraiment réel
Mon esprit me joue souvent de très vilains tours
Quand il sombre dans les ténèbres de la folie
J’ai tendance à voir le mal partout et surtout
Parce que je suis sceptique, esclave du doute
Vous avez beau m’apprécier et me le montrer **
Ce dernier est encore là pour hypothéquer
Votre estime et tout ce qui m’est apporté
Je m’excuse si les germes du mal demeurant
En moi, finissent par fleurir en vous, un jour
En bouquets de beaux pétales vénéneux pour
Accroître et croître dans un terreau de sang
Le poème n’est pas fini, reste le procès
Des Muses à instruire et que tombe le couperet.
Et je me remémore qu’au commencement
Je puisais mes écrits dans le velouté de chairs
Condescendantes, enfermé dans un filet
Voici venir la fin en lettres véhémentes
Il ya bien longtemps –dans un bête délire
Je m’entichais de vous jurer fidélité
Vous rigoliez-cette notion vous est abjecte
Car vous saviez que je courrais droit vers le pire
Et aujourd’hui, je romps tous mes serments d’antan
J’ai mesuré mon cœur à l’aune de vos charmes
Je n’y ai vu que mépris, voies d’insanité
Alors je me pardonne en textes lettrés de sang
Allez, goûtez à l’amertume des larmes
Avant de rejoindre vos pères et de vous envoler !
Entre le silence de calmes arbustes
Vous tenterez de m’arrêter, avoir ma chute
Entre les clairières, abri des animaux
Vous lancerez tout feu, tout flamme, de nombreux sorts
Entre les flots éclatants de ces chères eaux
De sombres rets balancés qui souhaitent ma mort
Entre les tapis multicolores de saison
Et que celles qui convoitent ma quintessence
Soient frappées du courroux de ma vengeance
Entre sanglots longs, lamentations des violons
Griffez, mordez et tentez de m’anéantir
J’ai dans mes veines le poison qui fait souffrir
Celui de la critique, une haine qui peut occire.
Sans aucun espoir de pouvoir pourtant survivre
Devant vous et vos agonies simultanées
Stentor désabusé, j’affirme : « Oui, J’existe ! »
Je fais fi de votre indifférence, hypocrisie
Que je devine avant qu’elle soit proférée
Devant ces corps écartelés puis décédés
Il reste mon pyrrhonisme à éradiquer
Mais faisant cela, je vois ma vie finir
Or, c’est un fait, je ne suis pas prêt à partir
Je veux qu’elle se passe bien, m’amuser
La croquer à pleines dents sans arrière-pensées
Me débarrasser du poids de mes fautes et puis
Renier mes actes, vierge de tout méfait
Et accomplir cet objectif que je voulais
Cependant sans oublier l’homme que je suis
Le Soleil s’est écroulé, et voilà les ténèbres
Qui darderont d’obscurs rais de plomb, sans cesse
Notre confession, n’est-ce pas mon père ?
Discrète, à l’ultime heure de la messe.
-----------------------------------------------------------------------------------
*Qui dit quoi? :D
** le "vous" ne concerne pas les Muses
N'est pas Baudelaire qui veut
D'ailleurs pourquoi imiter,comparer?
Nos deux vies sont fort dissemblables
Mais notre bagoût est cruel et affable.
.
Aujourd’hui, sous la protection de mon soir
J’ai astreint ma mémoire et broyé mon plus beau noir
Pour forger l’architecture de mon histoire
La pétrir avec le mortier du désespoir
Je veux raconter un récit complet de mer
La destinée d’un bateau ballotté sur l’eau
Les déboires d’un marin qu’une vie amère
A rendu aussi tranchant et mortel qu’une faux.
Les flots écumaient, mousseux comme la cervoise
Dans laquelle il quémandait vainement l’oubli
L’alcool le rongeait comme une forêt qu’on déboise
Sa raison sombrait dans les tréfonds de son lit.
Pourtant tout avait tellement bien débuté
Car il remontait des abysses marginales
Pour entrer de plain pied au sein de l’amitié
Et pouvoir revêtir son costume si spécial
Trop sans doute pour qu’on lui accordât félicité
Il s’y sentit à l’étroit, un peu étranger
Paniqué peut-être par l’ivresse donnée
Par cette voie, pourtant de bonheur et la volonté
De la parcourir encore, encore, sans peur.
Et il rougissait de ce cadeau octroyé
Qu’on considérait pourtant contraire à ses mœurs.
Mais sa nature première reprit le dessus
Une rupture et querelle plus tard
Il partit s’exiler, terriblement déçu
De ses instincts, sur une barque, vers un phare
Il se sentait protégé dans sa solitude
Mais combattre par les mots, non par les poings
Et supprimer les maux en y mettant des points
L’avait bien conduit sous de sombres latitudes
Puis hautain, il ne prit point garde au temps changeant
Aux bourrasques de vent et aux vagues montantes
Sa coque se borna à heurter un écueil
En écopant les eaux, il ouvrit enfin l’œil
Sur son comportement plus que désobligeant
Mais il ne regrettait pas sa prise de position
Sur ses critiques injustes et infondées
Mais pour ces dernières, il avait eu pardon
Il se voyait assisté dans sa solitude
Mais combattre par les mots, non par les poings
Et supprimer les maux en y mettant des points
Lui prouva qu’il était seul, dans la chute.
Et un jour, entouré d’une aura éthylique,
Monta sur le pont, la tête criblée de piques
Et il fut englouti par des volutes de lumière
C’est le lieu qui attendait son destinataire
Or, par un prodige ô combien surprenant
Ce n’est pas un rayon qui l’aveuglait pourtant
Mais la clarté de deux foyers distants
Venant de deux phares identiques et distincts
Tous deux brillaient avec une grande force
Pour attirer le marin sous les palmiers bruns
Leurs plages de nacre fin, l’ombre des écorces
Ils voulaient calciner l’autre, y mettre fin
Afin d’attirer l’hôte en leurs inconnues
Qu’il prenne pour lui la bâtisse de longue-vue
Et chacun flamboyait ses meilleurs avantages
On lui mirait sans cesse, au dos des nuages
Des promesses de centaines de jours de fête
Le serment d’une belle et parfaite retraite
Cependant, un coup de tête sur le bastintage.
Lui montra non pas un duel mais un seul phare
Plus de dilemme ; l’alcool étant celui par
Lequel a pu exister et tromper le mirage.
On chanta beaucoup les armes et peu ce héros
Mais combattre par les mots, non pas par les poings
Et supprimer les maux en y mettant des points
Le faisait accoster puis sortir des eaux
Ses yeux perçurent un épais brouillard tel que tous
Les couteaux du monde n’auraient pu le percer
Et sur les montagnes de l’île, un rendez-vous
Un sinueux chemin éclairé, sa destinée
Au cours de son ascension, il crut discerner
Des gens parler, courir, jouer, rire, s’aimer
Mais leur indifférence, le diaphane des corps
Le faisait penser à des spectres, à la Mort.
Malgré les halètements, les souffrances endurées
Il atteignit finalement ce beau phare doré
Et il s’y installa, et il y surveilla
La mer et tout ce qu’il y avait en bas.
Enormément de gens se demandent parfois
Ce que peut faire un pauvre marin dans un phare
Hé bien, une multitude choses, crois-moi
Comme distiller sa vie en violentes histoires.
.
Aujourd’hui, sous la protection de mon soir
J’ai astreint ma mémoire et broyé mon plus beau noir
Pour forger l’architecture de mon histoire
La pétrir avec le mortier du désespoir
Je veux raconter un récit complet de mer
La destinée d’un bateau ballotté sur l’eau
Les déboires d’un marin qu’une vie amère
A rendu aussi tranchant et mortel qu’une faux.
Les flots écumaient, mousseux comme la cervoise
Dans laquelle il quémandait vainement l’oubli
L’alcool le rongeait comme une forêt qu’on déboise
Sa raison sombrait dans les tréfonds de son lit.
Pourtant tout avait tellement bien débuté
Car il remontait des abysses marginales
Pour entrer de plain pied au sein de l’amitié
Et pouvoir revêtir son costume si spécial
Trop sans doute pour qu’on lui accordât félicité
Il s’y sentit à l’étroit, un peu étranger
Paniqué peut-être par l’ivresse donnée
Par cette voie, pourtant de bonheur et la volonté
De la parcourir encore, encore, sans peur.
Et il rougissait de ce cadeau octroyé
Qu’on considérait pourtant contraire à ses mœurs.
Mais sa nature première reprit le dessus
Une rupture et querelle plus tard
Il partit s’exiler, terriblement déçu
De ses instincts, sur une barque, vers un phare
Il se sentait protégé dans sa solitude
Mais combattre par les mots, non par les poings
Et supprimer les maux en y mettant des points
L’avait bien conduit sous de sombres latitudes
Puis hautain, il ne prit point garde au temps changeant
Aux bourrasques de vent et aux vagues montantes
Sa coque se borna à heurter un écueil
En écopant les eaux, il ouvrit enfin l’œil
Sur son comportement plus que désobligeant
Mais il ne regrettait pas sa prise de position
Sur ses critiques injustes et infondées
Mais pour ces dernières, il avait eu pardon
Il se voyait assisté dans sa solitude
Mais combattre par les mots, non par les poings
Et supprimer les maux en y mettant des points
Lui prouva qu’il était seul, dans la chute.
Et un jour, entouré d’une aura éthylique,
Monta sur le pont, la tête criblée de piques
Et il fut englouti par des volutes de lumière
C’est le lieu qui attendait son destinataire
Or, par un prodige ô combien surprenant
Ce n’est pas un rayon qui l’aveuglait pourtant
Mais la clarté de deux foyers distants
Venant de deux phares identiques et distincts
Tous deux brillaient avec une grande force
Pour attirer le marin sous les palmiers bruns
Leurs plages de nacre fin, l’ombre des écorces
Ils voulaient calciner l’autre, y mettre fin
Afin d’attirer l’hôte en leurs inconnues
Qu’il prenne pour lui la bâtisse de longue-vue
Et chacun flamboyait ses meilleurs avantages
On lui mirait sans cesse, au dos des nuages
Des promesses de centaines de jours de fête
Le serment d’une belle et parfaite retraite
Cependant, un coup de tête sur le bastintage.
Lui montra non pas un duel mais un seul phare
Plus de dilemme ; l’alcool étant celui par
Lequel a pu exister et tromper le mirage.
On chanta beaucoup les armes et peu ce héros
Mais combattre par les mots, non pas par les poings
Et supprimer les maux en y mettant des points
Le faisait accoster puis sortir des eaux
Ses yeux perçurent un épais brouillard tel que tous
Les couteaux du monde n’auraient pu le percer
Et sur les montagnes de l’île, un rendez-vous
Un sinueux chemin éclairé, sa destinée
Au cours de son ascension, il crut discerner
Des gens parler, courir, jouer, rire, s’aimer
Mais leur indifférence, le diaphane des corps
Le faisait penser à des spectres, à la Mort.
Malgré les halètements, les souffrances endurées
Il atteignit finalement ce beau phare doré
Et il s’y installa, et il y surveilla
La mer et tout ce qu’il y avait en bas.
Enormément de gens se demandent parfois
Ce que peut faire un pauvre marin dans un phare
Hé bien, une multitude choses, crois-moi
Comme distiller sa vie en violentes histoires.
Avis qui n'engage que moi,cela va de soi.
Par quel chemin veux-tu que l’on commence ?
Et dis moi ta préférence de connaissance
Hâte-toi lentement pour faire les bons choix
Car le savoir ne viendra à toi que deux fois
Fort bien,je vais te raconter le film de mes journées
Assieds-toi car le sujet n’est pas fort court
Laisse-moi t’expliquer l’Université
Ce plein marasme dans lequel je me plais à vivoter
Je suis en Langues et Littératures Romanes
Et cette appellation pourtant non profane
Effraie le peuple d’une façon qui perdure
Il la confond sans cesse avec architecture
Or ça ! Si on construit effectivement quelque chose
Ce n’est que notre érudition par les livres
Plusieurs centaines de briques que tout oppose
Qu’on ingurgite à foison, pour devenir ivre.
On nous surnomme Chevaliers du Français
Avec les Champions en guise d’écus
L’antique Serment de Strasbourg comme harnais.
Patrick Marot comme poison si il avait fallu
Notre armure est née de solides reliures
Et la lance issue des bois marins d’Orsenna
Natale région du fameux Vice-Consul
Que la vie d’écriture affaiblit et tua.
Fin armés, nous parcourons les chronologies
Sabrant Vaugelas pour ses si bêtes inepties
Faisant boire le calice jusqu’à la lie
A Socrate, cette ciguë de fin de vie
Qui emportera Grevisse et ses âneries
Chevauchant sans arrêt à travers les siècles
Nous décomposons les mots en abscons phonèmes
Dont nous analysons la si pure intensité
On réécrit sûrement la Légende des Siècles
En traquant les métaphores, la structure, le thème
Les éléments qui ont une tronche de COD !
On trucide quelques participes au passage
Chez nous,le courage n’est pas vraiment statique
Ainsi quand le remords nous prend en esclavage
Nous nous ressourçons gaiement au vivier antique
On y apprend les secrets de diffusion
Les fondements des superbes lettres publiques
Débitées à la vitesse de l’oraison
Pour suivre il faut mordre lourdement sur sa chique.
Mais promis que nous lirons le texte donné.
Nous finirons notre Magnifique Voyage
Dans un lieu où règne en maître le Bon Usage
Où les instances dirigeantes sont les mots
Avec leurs adorateurs, on trouvera le repos
Voici Rabelais dont l’univers enfantin
A fait pourtant rire les plus illustres édiles
En armes, de Troyes, s’avance Chrétien
Dont les vers ont fécondé maints esprits fertiles
Au loin écrit Montaigne dans sa tour d’ivoire
Et déjà l’horizon se colore du beau soir
Les élégies abandonnent le divin Ronsard
Dont la plume ne chantera plus aussi tard
Commence également à sombrer Baudelaire
Dans la folle déprime de ses plus beaux vers
Honoré Balzac revêt ses plus belles laines
S’enfonce dans la spirale des nuits mondaines
C’est la nuit et il n’y a plus un traître bruit
Sauf peut-être les pas de Gaspard et leur rythme.
C’est le temps du repos sous la voûte du ciel
Et de subir le jugement des Manuels
Ainsi est le romaniste qui parcourt beaucoup
De voies, de terrains versatiles en se disant
Lesquelles d’entre-elles furent au final vraiment utiles
Pour réaliser son avenir évidemment.
Ami, crois ou non mes bavardages volages
Issus d’un long et fructueux libertinage
Si tu n’accordes aucun crédit historique
A mes dires, pratique dés lors la critique
Elle seule t’aidera distinguer le faux
Du vrai, le fait attesté de l’accessoire
Interroge-là, débarrasse le texte de ses oripeauxAlors, conclue. Accordes-tu foi à mon histoire ?
Ô Ami, toi qui t’efforces de me connaître
Laisse moi te guider dans les tréfonds de mon être
Là où bonheur et amitié riment toujours faux
Et où les paradoxes règnent sans défaut
Et je suis l’Un d’une trinité gémellaire
Possesseur d’une des entités arrivées
Ebloui dès le début par la lumière
Je ne scrute le monde qu’à travers le verre
Je suis homme de contradictions, point d’honneur
Et quand l’aube m’effleure de ses doigts enchanteurs
Je ne vois qu’un monde pourvu d’obscures couleurs
Telles des couleuvres serrant mon cœur sans saveur
Ma vie, hélas pour toi, n’a guère plus de goût.
Ha ! Si tu l’avais connue plus tôt, brillante
Contrairement à mes hauts faits, dans la lande
Qui l’ont fait fuir et peser sur moi le lourd joug
De mes remords, de mes affres, de mes tourments
J’ai détourné de moi le beau roseau aimant
Dont je possédais le cœur d’amour débordant
Je l’ai pris, choyé, puis- ô maudit !-négligé !
Et sans coup férir, il s’est finalement brisé
Me blessant de ses pointus éclats pénétrants
Grêlant de meurtrissures mon corps éploré
Ils t’ont outragée, ô mon âme, je le sais
Fait verser le vermeil de ta substance et
Nous ont fait sombrer dans le plus triste des sorts.
Fi ! Il faut lui souhaiter bonne chance
Car il a pris racine en terre plus fertile
Hé ! Ami ! Veux-tu te perdre en constats futiles ?
Où préfères-tu sûrement que l’on avance ?
Laisse moi te guider dans les tréfonds de mon être
Là où bonheur et amitié riment toujours faux
Et où les paradoxes règnent sans défaut
Et je suis l’Un d’une trinité gémellaire
Possesseur d’une des entités arrivées
Ebloui dès le début par la lumière
Je ne scrute le monde qu’à travers le verre
Je suis homme de contradictions, point d’honneur
Et quand l’aube m’effleure de ses doigts enchanteurs
Je ne vois qu’un monde pourvu d’obscures couleurs
Telles des couleuvres serrant mon cœur sans saveur
Ma vie, hélas pour toi, n’a guère plus de goût.
Ha ! Si tu l’avais connue plus tôt, brillante
Contrairement à mes hauts faits, dans la lande
Qui l’ont fait fuir et peser sur moi le lourd joug
De mes remords, de mes affres, de mes tourments
J’ai détourné de moi le beau roseau aimant
Dont je possédais le cœur d’amour débordant
Je l’ai pris, choyé, puis- ô maudit !-négligé !
Et sans coup férir, il s’est finalement brisé
Me blessant de ses pointus éclats pénétrants
Grêlant de meurtrissures mon corps éploré
Ils t’ont outragée, ô mon âme, je le sais
Fait verser le vermeil de ta substance et
Nous ont fait sombrer dans le plus triste des sorts.
Fi ! Il faut lui souhaiter bonne chance
Car il a pris racine en terre plus fertile
Hé ! Ami ! Veux-tu te perdre en constats futiles ?
Où préfères-tu sûrement que l’on avance ?
La vie n’est qu’une épée de Damoclès
Qui, forgée, par des colosses, arrachée du fer
Tournoie depuis moults clepsydres de Periclès
Au dessus de moi sans que je puisse rien y faire.
Funeste destin et terrible, lourde pression !
Que ce fil métallique que personne n’envie
Qui tranchera le mien, régissant mes passions
Il n’est que coton, ce fragile fil de vie
Souvent, j’ai voulu moi-même le sectionner
Le couper, l’amputer avec l’ongle ou la lime
Voir le Styx, déjà jugé et lavé de tout crime
Y plonger pour oublier et recommencer
Mais et l’Amour et l’Amitié faut-il croire
M’ont fait miroiter de beaux espoirs illusoires
Fallacieux pour certains, réalisés pour d’autres
Honnis escrocs ! J’ai cessé d’être votre apôtre
Il suffit de retarder ce départ qui m’est cher
Ainsi je plonge dans ce refuge, l’Enfer !
Dont je me délecte de l’univers de flammes
Et retire de mon sein ces éclats de lame
Témoins du malheur que je narre dans mes vers
Je vous vois pleurer d’incandescentes larmes
La maudire de m’avoir brisé encore vert
Pourtant ne vous plaignez pas, ce monde a ses charmes
Je suis heureux, initié à l’obscure lumière
De vivre pour toujours ad mortem eternam
Qui, forgée, par des colosses, arrachée du fer
Tournoie depuis moults clepsydres de Periclès
Au dessus de moi sans que je puisse rien y faire.
Funeste destin et terrible, lourde pression !
Que ce fil métallique que personne n’envie
Qui tranchera le mien, régissant mes passions
Il n’est que coton, ce fragile fil de vie
Souvent, j’ai voulu moi-même le sectionner
Le couper, l’amputer avec l’ongle ou la lime
Voir le Styx, déjà jugé et lavé de tout crime
Y plonger pour oublier et recommencer
Mais et l’Amour et l’Amitié faut-il croire
M’ont fait miroiter de beaux espoirs illusoires
Fallacieux pour certains, réalisés pour d’autres
Honnis escrocs ! J’ai cessé d’être votre apôtre
Il suffit de retarder ce départ qui m’est cher
Ainsi je plonge dans ce refuge, l’Enfer !
Dont je me délecte de l’univers de flammes
Et retire de mon sein ces éclats de lame
Témoins du malheur que je narre dans mes vers
Je vous vois pleurer d’incandescentes larmes
La maudire de m’avoir brisé encore vert
Pourtant ne vous plaignez pas, ce monde a ses charmes
Je suis heureux, initié à l’obscure lumière
De vivre pour toujours ad mortem eternam
Que dire de mes pensées en ce dur moment?
Quelles paroles pourront cela m'expliquer
Je voudrais connaître mes fautes, mes péchés
Trouver les sources de mon mauvais agrément.
Pouvoir simplement et cruellement comprendre
Et tourner péniblement la page, et m'étendre
Avant de repartir,essayer de me pendre
A ces derniers lambeaux de souvenirs tendres
Va!Poursuis ta route aimé, soleil brillant
Je reprends la vile mer,marin étouffant
Sous une coupole de ténèbres noires et obscures
Je ne te hais point! Mais lourde est Solitude
qui éclate mon coeur en morceaux éclatants
et fait paraître mes rayons de soleil illuminés
Comme de pâles rais aux reflets délavés.
Un choc,un exutoire à trouver, l'écriture versifiée comme catharsis.
Sous le libellé des "Poésies Meurtrières",je publierais des poèmes écrits et composés dans des contextes particuliers.Cette publication n'a pas comme but la glorification de son auteur comme un poète hors normes,ce qu'il n'est évidemment pas le cas, mais possède bien comme vocation le partage de l'amour de la poésie française entre internautes.
Et faire comprendre des choses aux gens quand je ne saurais pas leur dire...
Sous le libellé des "Poésies Meurtrières",je publierais des poèmes écrits et composés dans des contextes particuliers.Cette publication n'a pas comme but la glorification de son auteur comme un poète hors normes,ce qu'il n'est évidemment pas le cas, mais possède bien comme vocation le partage de l'amour de la poésie française entre internautes.
Et faire comprendre des choses aux gens quand je ne saurais pas leur dire...
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