Si l’acte d’écriture semble à la portée du plus
grand nombre, en revanche, voir son
texte publier peut parfois relever du parcours du combattant ou des
illusions perdues : il y a beaucoup
d’appelés pour peu d’élus. Cependant, si l’œuvre d’un auteur se voyait
refusée ou perdue dans les méandres des nombreuses sollicitations adressées aux
maisons d’édition, celui-ci pouvait néanmoins espérer voir le fruit de son travail émerger soit par le biais de la publication à compte d’auteur, soit en prenant en charge par
lui-même l’ensemble de la chaîne du livre en privilégiant l’auto-édition. Deux solutions coûteuses
et pas à la portée des bourses de tous, en regard d’une première alternative
aux résultats aléatoires et d’une seconde impliquant une surcharge de labeur et
jouissant traditionnellement d’une mauvaise réputation.
L’arrivée d’Internet et
du numérique a marqué un véritable bouleversement dans le monde d’édition.
Publier et faire connaitre son œuvre sous format électronique n’a jamais été
aussi accessible, même si là aussi
l’abondance peut nuire à la visibilité, bien que désormais chacun possède une
chance de se faire remarquer.
Le problème monétaire a également vu ses
paradigmes changer avec l’apparition de nouveaux
modèles économiques comme celui du crowdfunding qui a obtenu ses lettres de noblesse dans l’univers de la musique
à travers des sites tels que MyMajorCompany ou Pledgemusic. Le concept est
simple : faire financer un projet
avec l’aide des internautes. Ceux-ci offrent une somme de leur choix et
reçoivent en échange le résultat du travail (un CD par exemple) ou des récompenses plus conséquentes en
fonction de leur apport.
C’est sur ce principe
que sont fondées les Éditions Méhari,
avec quelques variantes toutefois. Tout d’abord, la maison sélectionne et propose à ses visiteurs des romans à
soutenir financièrement. Ensuite, pour les aider à faire leur choix, des informations sur l’auteur, le pitch, des données techniques et financières sont
délivrées, ainsi que la potentielle rentabilité que les généreux mécènes
pourraient en retirer. Car la particularité du système mis en place, c’est que le donateur non content de participer (et
ainsi recevoir une copie physique dédicacée de l’ouvrage si la publication est
validée), peut également espérer un
retour sur investissement ! Ce dernier est calculé fonction des ventes
effectuées au sein du réseau de librairies tissés par les créateurs ou lors
d’événements littéraires tels que les Salons et les foires.
À l’heure actuelle,
quelques 8 projets attendent la bonne volonté de « Méharistes » pour être concrétisés
et ce, pour une mise de départ d’à peine 10€.
Qu’attendez-vous pour
vous lancer ? L’aventure commence à cette adresse : http://editions-mehari.viabloga.com/
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