Moi je n'aime pas les lumières déchargées
Qui me dénudent face à toutes vos lentilles
Moi je n'aime pas ces milliers de corps en vrille
Qui vibrent aux sons de réverbères troués
Moi je n'aime pas ces dédales aux arches carrées
Ces plaques d'ébène , cet espace confiné
Moi je n'aime pas ces sols de pierre jonchés
De larmes brisées comme des éclats de verre
Il faut croire que je me suis trompé d'époque.
Revêtu de mes plus belles nageoires, de noir
Je me sens aussi bien que si ce n'était pas moi
Un pingouin lâché sous les néons d'un désert
Qui cherchait dans le sable, un petit bout de mer
Nimbé d'une condensation dense de Redbull
De semblants pas de danse tressaillant de ridicule
Et dans cette estampe colorée de gens
Il subsiste encore un trait en noir et blanc.
Il faut croire que quelque chose me bloque
Il y a des lasers chatoyants qui me découpent
Pourtant je ne saigne d'aucun membre
Il y a des coups de canon qui résonnent
Qui en vrombissant dans l'air ne tuent pourtant personne
Ce n'est pas moi qui gît dans cette atmosphère
Mais l'autre Je, celui qui se croit tellement beau
Il y a ce nœud de cravate qui me désespère
Où est mon identité? Au gibet de mes défauts?
J'ai besoin d'aide pour retrouver l'équivoque
Parmi les siens , il ne trouve plus l'équilibre
Faudra t-il que je réapprenne à vivre?
Planté sur un bateau qui ne put plus suivre
L'alcool de son me saoule sans me rendre ivre
Et cependant, tout le monde danse et s'en moque.
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