J’ai pourtant fermé ton procès*
T’ai rangée au milieu des souvenirs
Dans la série des meilleurs, ceux à entretenir
Pour qu’ils ne s’étiolent par manque d’intérêt
A l’heure où pointe l’optimisme
Ton image ressuscite dans ma mémoire
Je me nourris à nouveau de mes déboires
Malgré le vent, poussant le pessimisme
Tu n’es pas responsable, être sensible !
Je pense –oui incroyable !- mais cela m’est pénible
De mettre en doute la foi en mes capacités
De noyer mon ego dans l’encre résignée
Les entailles béantes qui criblent mon cœur
Je les vois dans le souvenir de tes beaux yeux
Rappel qui fait mal, frissonner de peur
Garder en soi l’essence des moments heureux
Un jour, j’arriverais à pouvoir en parler
Sans déclencher des torrents d’amertume
Classer cette misère pour dissiper ces sombres pensers
Prendre des risques, quitte à perdre ma fortune
Un jour, j’arriverais à vous faire confiance
Et cesser intérieurement de m’interroger
Et arrêter de vous frapper de défiance
Vous croire indifférents alors que vous m’appréciez
Un jour, j’arriverais à m’émanciper
Et à briser ce mur épais de timidité
A penser que les conseils que je vous prodigue
Vous apportent autre chose qu’une grande fatigue
Un jour, j’arriverais à me défaire du carcan
En quelques temps, retrouver mon aisance d’antan
J’écarterais tous les vestiges de méfiance
Pour me présenter tel que je suis
Serais, même si je n’ai qu’une infime chance
De te convaincre, je tente, tant pis.
Je te présenterais mon être sur un autel
Tout en surveillant drastiquement mes envers
Je te dirais les mots qui te rendent plus belle
Et le râtelier me rattrapera derrière
*Ne pas prendre dans le sens juridique du terme
Il y a 10 mois
1 commentaires:
(...)
[Tu dois te souvenir de ce que ça veut dire :P]
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